L'ordinateur portable soumis enfin à la TVA réduite en Algérie

Une mesure qui était très attendue vient de voir le jour, en Algérie. La taxe sur la valeur ajoutée applicable sur les ordinateurs portables passe désormais de 17 à 7 %, indique un communiqué de la direction des Impôts publié vendredi dernier.

Le nouvelle disposition vise à " encourager les ménages à s'équiper en ordinateurs portables ", précise le communiqué.

Il était temps, en vérité, que l'on prenne en compte l'intérêt de s'adapter au monde moderne, où l'usage d'un ordinateur portable ne relève pas seulement du caprice de l'homme d'affaires ayant besoin de consulter ses fichiers partout où il se trouve. Cet appareil est devenu un outil de travail, d'abord utile aux étudiants qui s'en servent non seulement pour rédiger leurs notes, mais surtout pour effectuer leurs recherches sur Internet, combler les lacunes résultant de l'absence ou de la cherté du livre, préparer leur devoir en n'importe quel lieu sans qu'il y ait besoin d'une table et même de l'électricité. L'entrepreneur, l'industriel ou le commerçant en ont également besoin, ensuite, à l'occasion de leurs déplacements pour établir un devis, facturer une livraison, écrire une lettre, une commande, etc. Passons encore sur le côté ludique que la disposition d'un ordinateur portable permet de satisfaire sans frais en lieu et place des salles des jeux publiques et payantes et surtout peu recommandables aux jeunes à cause des déviances pouvant en résulter. Avoir, enfin, un ordinateur portable à portée de la main, n'est-ce pas là le rêve de tant de gens, hommes et femmes, assoiffés de culture ou d'échanges avec des correspondants situés au bout du globe ?