Aramis
Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 18/06/2008
| Sujet: Pierre Mauroy dans l'oeil du cyclone Sam 21 Juin - 18:43 | |
| La preuve est désormais faite, en France, que les hommes politiques de gauche ont, dans la gestion des affaires publiques, un comportement rigoureusement identique à celui de leurs collègues de droite. Les affaires sont nombreuses à rappeler indistinctement que le PS comme l'UMP (ou son aïeul, le RPR) sont, entre autres, deux partis concurrents et importants dirigés par des hommes et des femmes tout aussi sensibles, les uns que les autres, au goût des libéralités, à l'irrespect des lois protégeant le patrimoine commun, à la magouille, enfin, quand d'aventure elle s'impose pour se démarquer du concurrent. Aussi, après les scandales URBA, emplois fictifs de la Mairie de Paris et autres fausses factures, voici surgir une nouvelle affaire impliquant Pierre Mauroy, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand des années quatre-vingts. Mauroy est accusé aujourd'hui d'avoir fait rémunérer sur le budget de sa commune une attachée de presse, Lyne Cohen-Solal, adjointe actuelle du Maire de Paris. A cause des 19 000 euros servis, en 1992, à cette dernière en toute illégalité, cet ancien maire socialiste de Lille risque désormais 3 ans de prison et 375 000 euros d'amende, sous le chef de "détournement de fonds publics". La nouvelle n'a pas seulement consterné le justiciable mais l'ensemble de ses camarades du Parti socialiste rudement éprouvés, d'autre part, par leurs frictions internes ou les multiples déboires essuyés depuis l'élection de Sarkozy à la magistrature suprême. De son côté, le petit peuple n'est pas simplement secoué de vérifier une nouvelle fois encore l'effet ravageur de l'argent sur les classes dirigeantes, mais il reste abasourdi par la similitude des infractions à la loi qui désignent tout à la fois, et de façon récurrente, la droite et la gauche dans la conduite des affaires publiques. Pour preuve, les commentaires qui sont joints, par exemple dans Le Figaro, à l'article qui traite le sujet, sont suffisamment significatifs de l'abattement de leurs auteurs. | |
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