L'Algérie a été épinglée au nombre des quatorze Etats de la planète impliqués dans la traite des êtres humains. Avec elle, s'inscrivent, bien sûr, des Etats du Golfe dont le nombre n'a pas été indiqué.
Alger manquerait à ses devoirs en permettant, selon l'organisation non gouvernementale auteur de l'enquête, l'exploitation sexuelle et humaine des 9000 migrants africains résidant sur son territoire.
Plus précisément, des enfants seraient vendus pour être exploités comme petits camelots ou simplement pour remplir des tâches domestiques.
Il semble que le gouvernement algérien n'ait en rien réagi contre pareille exploitation inhumaine, à propos de laquelle les USA menaceraient d'exercer des sanctions contre l'ensemble des pays mis en cause.
En vérité, l'esclavage en Algérie n'est pas une donnée nouvelle, puisque à en croire les connaisseurs des populations sahariennes, de puissantes familles locales gardent toujours à leur service au moins un couple d'esclaves d'origine subsaharienne, et ce, depuis de longues décennies. Ces familles sont de souche essentiellement hilalienne, venue des profondeurs de la péninsule arabique dont chacun sait les grands penchants pour l'esclavagisme.