Les choses commencent à se préciser à propos de cette scandaleuse affaire de dossiers de visas trafiqués, où l'on apprend un double dépôt de plainte. Le premier est venu des services consulaires français pour demander la sanction qu'impose la manoeuvre frauduleuse mise au jour ; ils se sont constitués partie civile à cette fin. On attribue le second au bâtonnat de Blida qui demande réparation pour les dommages moraux subis par la corporation.
D'après Le Soir d'Algérie, les mis en cause sont trois employés : le premier, secrétaire au barreau même d'où il vient d'être évincé, le second à celui d'Alger et le troisième enfin à l'APC de Blida.
Les trois faussaires sont laissés pour l'heure en liberté provisoire, mais leurs passeports ont été confisqués, par mesure préventive. Les services de police judiciaire, qui enquêtent sur ce sujet, ont révélé, ajoute le journal, que la machination a été rendue possible par l'absence de contrôle, par le bâtonnat de Blida, des dossiers présentés, le secrétaire chargé du suivi les ayant déposés directement entre les mains du bâtonnat d'Alger.
Enfin, l'avocat dont le dossier de la fausse épouse a permis la découverte de la supercherie n'est pas marié, conclue Le Soir.