Hérisson
Nombre de messages : 249 Date d'inscription : 07/04/2007
| Sujet: Lucien Jeunesse nous a quittés Mar 6 Mai - 0:01 | |
| Qui ne se souvient de ce célèbre animateur de France inter que l'on entendait tous les matins, au " Jeu des mille francs", Lucien Jeunesse ? De son vrai nom, Lucien Jeunness, cet ancien chanteur de charme avait le don d'égayer ses auditeurs par ses formules magiques, pleines de vie, de début et de fin d'émission : " Chers amis, bonjour !" et " A demain si vous le voulez bien !", qu'il prononçait jour après jour, avec une régularité de métronome, à chacune de ses étapes, à travers villes et villages de France, d'où il présentait son émission du jour. D'ailleurs, l'intérêt de ses pérégrinations était de présenter d'entrée de jeu quelques caractéristiques particulières de chaque lieu où il se trouvait, donnant ainsi un cachet culturel hautement apprécié à la fois par les gens de la localité directement concernée et par ses auditeurs assoiffés de nouvelles découvertes touristiques ou de contrées singulières. C'est en 1965 que Lucien Jeunesse a pris en charge cette émission qui fête à présent sa cinquième décennie d'existence. Il ne l'a quittée que le 7 juillet 1995, pour laisser la place à à Louis Bozons qui la poursuit aujourd'hui encore sous le titre " Le jeu des mille euros". Jeunesse, ce grand homme de culture, s'en est allé, hélas, dans sa 83è année. Il laisse bien sûr un grand vide derrière lui. L'hommage que les Français peuvent lui rendre se résume dans ce propos tenu au micro de Itélé par son successeur : "« C'est toujours triste de voir disparaître un confrère, surtout un confrère qui a marqué pendant des années le jeu des mille euros et qu'il l'a sacralisé, parce que pendant 30 ans il est resté ce monument. On m'en parlait tout le temps, c'était l'homme qui chantait, l'homme qui faisait des poèmes, l'homme d'une époque certainement révolue de la culture, et en même temps une culture encyclopédique. Et un sourire un petit peu accroché, mais qui voulait dire que la France était toujours heureuse. Voilà le portrait que je ferais de lui». | |
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