Un papier du journal Le Soir d'Algérie, paru aujourd'hui, lève le voile sur l'origine des armes que des terroristes islamistes du GSPC vont chercher aux confins sahariens.
Selon ce quotidien qui se réfère à des sources sécuritaires, autrement dit à l'armée ou à la police, ce sont les trafiquants nigériens et maliens, en relation directe avec les officiers de l'armée malienne déployée le long de la frontière avec l"Algérie pour contenir la rébellion des Touaregs, qui fournissent aux bandes rebelles algériennes les armes et munitions dont elles ont besoin, moyennant finances ou simplement en les troquant contre des cigarettes, des produits alimentaires ou du carburant.
Deux chemins seraient particulièrement utilisés par les contrebandiers. Le premier, à partir de Tin Kirdate au Niger, alimente, via le nord d'Illizi, le circuit traversant la région de Roud El Hamra pour déboucher sur Ouargla. Le second opère depuis le village El-Khalil, au Mali, coupe à issoulen Iranine pour rejoindre la région de déchargement à Fedjate Ouled Nassir.
Les officiers maliens profitent des désordres créés par les Touaregs au nord de leur pays pour subtiliser de leurs dotations de combat les armes vendues aux terroristes algériens par l'entremise des trafiquants.