Un réseau d'au moins quatre personnes activant pour le compte des terroristes a été démantelé à Sidi Daoud (?), annonce le journal Liberté d'aujourd'hui.
Ces collaborateurs, nouveau genre, des barbares se donnaient pour mission d'acheter des puces de téléphones portables, en divers endroits du territoire national, avec l'aide de photocopies de cartes nationales d'identité qu'ils prenaient soin, au préalable, de faire tirer en plusieurs exemplaires. Les opérateurs de téléphonie mobile exigeant la présentation de ces seules photocopies, les commissionnaires réussissaient ainsi à obtenir, sous les noms indiqués et en maints points de vente, de nouvelles puces utilisables dans les appareils servant à donner le signal des explosions de bombes meurtrières qui déciment policiers et militaires.
Pour se faire prêter ces cartes d'identité par leurs proches et leurs connaissances, ces collabos prétendaient avoir besoin de témoignages indispensables pour établir leur situation de chômeurs auprès des services communaux.
C'est sans doute en remontant la filière de commercialisation des puces récupérées dans les attentats que les enquêteurs sont parvenus à identifier leurs propriétaires dont on avait usurpé l'identité. Les aveux de ces derniers auraient conduit alors vers les acheteurs auxquels ils avaient confié leur pièce d'identité. Et c'est ainsi que des dizaines de photocopies de cartes d'identité ont été retrouvées au domicile de ces quatre gredins placés désormais hors d'état de nuire.
Néanmoins, le processus actuellement utilisé pour la délivrance des puces devrait être revu en profondeur pour éviter de nouvelles surprises, qui se traduisent hélas, chaque fois, par des pertes irréparables en vies humaines.