Aharbal
Nombre de messages : 334 Date d'inscription : 27/05/2007
| Sujet: Le P.S. semble sérieusement gagné par le défaitisme Mer 16 Avr - 0:46 | |
| Le P.S. se ravise enfin de la nécessité de commencer à mettre un soupçon d'ordre dans ses rangs, qu'un vent de panique, accompagnant l'élection de Sarkozy, en mai dernier, à la tête de l'Etat, a très vite disloqués. Dans le sillage de Luc Besson, Bernard Kouchner et bien d'autres membres importants du parti avaient cédé sans le moindre scrupule aux avances du président de la République, pour occuper aujourd'hui des postes ministériels ou d'autres fonctions honorifiques de l'Etat. Aux yeux du parti majoritaire, ils restent, bien sûr, parce que venant d'un parti adverse, des transfuges peu dignes de confiance, qui ont ravi des postes aux meilleurs de l'UMP. Leur cas particulier n'a rien, il est vrai, de comparable avec les véritables alliés appartenant à la défunte UDF, en rupture de ban du reste avec son chef, François Bayrou, autre adversaire déclaré de la mouvance présidentielle. Dans la grande euphorie qui avait suivi l'arrivée de Sarkozy aux fonctions suprêmes, nombre d'hommes de tête dits de gauche se bousculaient, en effet, au cabinet de ce dernier pour prêter leur serment d'allégeance, sans le moindre état d'âme vis-à-vis de leurs camarades, de leurs militants et de tous ceux qui les avaient investis de leur confiance. C'est dans le lot qu'avait figuré, notamment, Michel Charasse, ancien ministre du Budget de Mitterrand, et à qui l'on avait laissé espérer quelque haute fonction. Bien que les responsables du P.S. n'aient pas cru devoir alors prendre des sanctions immédiates contre lui, en particulier, Charasse a poursuivi son travail de sape en se déclarant, lors des dernières élections cantonales, comme soutien d'un autre dissident, Gouttebel, candidat et élu à la présidence du conseil général du Puy-de-Dôme. La mesure prise aujourd'hui contre lui et les 17 autres qui ont accompagné Gouttebel est la suspension de leurs activités partisanes au P.S.. Il s'est trouvé, en vérité, nombre de voix ayant opté pour un adoucissement de la sanction, de crainte, évidemment, que tout le groupe aille se ranger définitivement au côté de l'adversaire. Et qu'on en arrive à construire des hypothèses semblables, tout indique que le mouvement de François Hollande navigue à vau-l'eau et que la déconfiture n'est pas bien loin. | |
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