Pour "avoir jeté le discrédit sur une décision de justice et pour outrage à corps constitué de l’État", l'avocat algérien Amine Sidhoum a été condamné à une peine de deux années de prison, le 30 mars dernier, à l'issue d'un procès que lui avait intenté le ministère public.
Il est vrai qu'il avait alors dénoncé la détention de l'un de ses clients, suite à ce qu'il avait faussement appelé "une décision arbitraire rendue par la Cour Suprême", alors que cette dernière ne s'était pas prononcée sur le sujet.
Des organisations internationales des droits de l'homme, au nombre de six, ont présenté, selon http://toutsurlalgerie.com, une requête au président de la République l'appelant à la clémence sur ce qu'ils appellent "une victime d'un contexte d'intimidation et de harcèlement", tout en l'invitant, sur un autre plan, à faire assurer les conditions requises permettant de préserver et de garantir l'intégrité physique et psychologique des défenseurs des droits de l'homme.