Selon une étude menée par Brookings Institution et le Center for Global Développement, publiée hier, l'Algérie se classe à la 57è position dans le monde des plus faibles pays. Est dit faible au sens de cette étude, tout Etat n'ayant pas la capacité de mettre en place et de maintenir des institutions politiques, de protéger sa population, de contrôler son territoire ou de répondre aux besoins fondamentaux de ses habitants, rapporte un article de Tout sur l'Algérie qui évoque la question. Quatre critères définissent un tel classement : l'économie, la politique, la sécurité et la protection sociale, sous réserve que les données proviennent d'institutions internationales reconnues, comme le FMI, la Banque mondiale, etc.
Ainsi, l'Algérie figure derrière l'Irak et le Yemen, deux pays très instables depuis déjà des années. Par contre, le Maroc occupe une meilleure position, en se classant à la 96è position, ainsi que la Tunisie à la 112è.
L'étude insiste, dans le cas de l'Algérie, sur la prédominance de l'insécurité qui entrave toute action durable de développement.
Il semble, enfin, que ce pays soit rangé parmi les 25 autres qu'il importe de "surveiller", à cause de son régime autoritaire et de sa démocratie embryonnaire.