L'obésité devient le mal du siècle dans les pays riches

John Read, un malabar de 1,80 m, pesant 104 kg, représentant républicain de l'Etat du Mississipi, aux Etats-Unis, vient d'avoir l'idée saugrenue de présenter un projet de loi, à l'échelon de l'Etat, visant à interdire l'accès des restaurants aux obèses.

Bien qu'il sache que son projet n'a aucune chance d'être approuvé, cet élu estime pouvoir attirer ainsi l'attention de ses concitoyens sur un problème de santé publique qu'il considère majeur. En effet, dans cet Etat, un adulte sur trois est obèse, d'après les conclusions d'une enquête menée par une organisation spécialisée dans la prévention des maladies, indique le journal gratuit 20Minutes, dans son édition d'aujourd'hui.

Aux Etats-Unis comme en Europe, il y a de plus en plus d'obèses ; un motif qui a poussé la firme mondialement connue, McDonald, spécialisée dans la restauration rapide, à réviser fortement dans le sens de la baisse la quantité de calories habituellement servie dans ses hamburgers.

Sur un autre plan, il sera désormais servi aux écoliers français moins de sucreries et la publicité elle-même visant ces dernières vient d'y être interdite.

Apparemment, l'obésité n'est pas un phénomène propre aux pays riches. En Algérie, à en croire le journal Le Soir d'Algérie d'aujourd'hui, 56 % des adultes de la frange 35 à 70 ans sont atteints de surpoids. Mieux, chez les femmes, ce taux monte sensiblement à près de 67 %.

Ce sont là les résultats d'une enquête menée par l'Institut national de santé publique auprès de plus de 4800 ménages. Il est encore établi que cette prédisposition à l'obésité se constate davantage en milieu urbain que rural.

Les enquêteurs attribuent cette évolution, d'une part, à un manque d'hygiène alimentaire, où la consommation des corps gras et sucrés prédomine bien loin devant les légumes, les fruits, les laitages et les protéines animales et végétales ; et, d'autre part, à une grande insuffisance des activités sportives.

Il faut dire, en vérité, que les Algériens, bien souvent stressés particulièrement en milieu citadin, passent bien trop de temps dans les transports et autres attentes devant les guichets, sinon devant leurs téléviseurs, perdent de vue totalement la nécessité de leur entretien physique. De plus, les conditions de vie de plus en plus dégradées qui sont les leurs restent telles qu'ils n'ont bien souvent guère le choix de faire la fine bouche quant à se plier à une indispensable régulation de leur hygiène alimentaire.

L'homme le plus gros du monde vient d'annoncer qu'il a perdu 230 kg depuis qu'il s'est mis au régime, en 2006.

Manuel Uribe, c'est son nom, a 41 ans, mesure 1,94 m et est mexicain. Il pesait avant 2006, 570 kg, et ne pèse plus que 340 kg, grâce à cette diète et à des exercices physiques entrepris sur son lit.

Depuis 1992, cet obèse n'est plus capable de se déplacer. Il vit donc toujours alité, chez lui, où il est assisté par sa mère et sa fiancée, indique une dépêche AFP.

Au Mexique, cependant, il n'est pas seul à souffrir de son obésité. Environ la moitié de la population en est aussi atteinte, ce qui classe le pays au deuxième rang mondial, après les USA.