A l'échelle de la planète, Alger s'est classée, en 2006, au cinquantième rang des villes les plus chères.
Un cabinet américain, auteur de l'étude basée sur deux cents critères portant sur le logement, la nourriture, l'habillement, le transport, etc., estime que la capitale algérienne se classe à la 5è place en Afrique, loin devant Douala (Cameroun), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte-d'Ivoire) ou Lagos (Nigéria).
Particulièrement pour les produits de large consommation, Alger est une ville très chère, au point d'être peu attractive pour les étrangers venant y résider.
Le coût des loyers, et par conséquent des logements, est si élevé qu'il se négocie désormais en devises étrangères pour les acheteurs ou les locataires expatriés.
A côté, bien sûr, de prix immobiliers inabordables, s'ajoutent encore des coûts exorbitants pour l'ameublement, même quand il vient de Chine ou d'autres pays asiatiques.
Si, d'un autre côté, les locations de chambres d'hôtels sont plus ou moins accessibles pour des étrangers disposant de devises, en revanche, pour les autochtones, se pose toujours le problème de leur hébergement dans la capitale. Une nuit dans un hôtel de bas étage représente bien souvent près de la moitié du SMIG.
Enfin, il n'est pas question de parler de tourisme, de culture ou de transport dans Alger, où c'est parfois le parcours du combattant pour acheter un livre à bon prix ou prendre un taxi sans se faire arnaquer.