Des documents saisis des mains du mafieux Salvatore Lo Piccolo arrêté par la police italienne dévoilent quelques règles en usage dans le milieu bien surprenantes, rapporte le journal
Le Figaro d'hier.
Dans la catégorie des "
interdictions et devoirs", il est dit qu'un bon membre de l'organisation est interdit d'accès dans les "
tavernes ou cercles de jeu". Il doit respecter l'argent des autres familles ainsi que les femmes de ses camarades et la sienne propre. Sa disponibilité est requise en toute circonstance et à toute heure "
même si la femme est en train d'accoucher". Toute rencontre avec un autre camarade exige la présence d'un tiers. Il n'est pas admis non plus de faire des affaires avec les forces de l'ordre. Enfin, sont proscrits au sein de l'organisation les hommes qui "n'ont aucune valeur morale", ou "qui ont un parent proche dans les services de police" ou encore "qui ont subi une trahison sentimentale" - à l'exemple des cocus.
Dernière recommandation, enfin : " un soldato qui viendrait à briser ce serment verrait sa chair brûler, comme doit brûler cette image ", façon de prévenir les nouveaux venus d'avoir à détruire le code après lui avoir prêté serment.
Les policiers se demandent, à la lumière de ces révélations, s'il ne s'agit pas d'un code d'honneur particulier qu'aurait imposé Lo Piccolo autour de lui, afin de s'assurer la marche vers les commandes de la Cosa Nostra.