La mafia asiatique se répand dangereusement dans le monde

Chacun sait, aujourd'hui, que la Chine se développe tant à l'intérieur de ses frontières qu'à l'extérieur. Intérieurement, c'est au plan économique, et notamment industriel, qu'elle accuse une avancée fulgurante, source d'une concurrence commerciale parfois déloyale qu'elle exerce à l'échelle internationale. Mais à l'extérieur, c'est par l'immigration très large de ses ressortissants dans tous les pays du monde, qu'elle développe graduellement son emprise sur le commerce des principales villes.

Une espèce de diaspora chinoise s'est créée au-dehors, ces dernières années, qui permet aux nationaux d'étendre leurs ramifications en douceur et surtout intelligemment. On s'empare le plus possible des petits commerces à portée de ses économies ; on leur imprime une autre manière de les gérer, en y faisant notamment travailler des compatriotes à des salaires de misère ; on acquiert ensuite, avec les bénéfices réalisés, de nouveaux commerces, et le cycle se poursuit à l'infini, s'étendant à d'autres villes plus petites, et demain, peut-être, à des villages.

Des tels mouvements migratoires, très encouragés et soutenus par les autorités chinoises elles-mêmes, apportent des ressources venant, d'un côté, en appoint non négligeable des maigres revenus locaux mis au service des familles souvent misérables, faisant baisser, de l'autre, la pression sociale à mesure que s'améliore par ailleurs le niveau général de l'économie et des gens.

Mais, en même temps, ces immigrations se trouvent souvent infectées par une certaine frange de voyous qui tentent d'exploiter, partout où ils font fructifier leurs affaires, leurs compatriotes, voire leurs coreligionnaires d'Asie. Ils s'organisant alors en groupes mafieux et criminels, capables demain de rivaliser avec leurs concurrents russes, italiens et autres.

C'est ce mal profond, qui s'incruste progressivement sur l'ensemble des pays d'accueil, que la vidéo ci-dessus évoque avec le souci de prévenir les grands dangers qu'il génère et que la Chine communiste d'hier avait su contenir et circonscrire à l'échelle de ses propres limites territoriales.