Curieuse information que celle donnée ci-après par Tout sur l'Algérie, sans expliquer les motifs sous-jacents du boycott. Du reste, il ne sont pas difficiles à deviner, les responsables algériens étant très au fait des questions de rétrocommissions...
***********************************************************************************
TSA - 21.12.2011
par Samia Amine
Les syndicats des entreprises algériennes de fabrication de tubes en acier du complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba) ont annoncé, ce mercredi 21 décembre, l'organisation de plusieurs actions de protestation contre le boycott de leurs produits par les entreprises nationales et en tête la Sonatrach. « Dès le début du mois de janvier 2012, nos travailleurs commenceront par tenir des sit-in si les autorités continuent à faire la sourde oreille (…). Par la suite, ils observeront une grève et organiseront des marches à partir du complexe et jusqu'au siège de Sidar », indique un communiqué signé par les représentants syndicaux des travailleurs d’Arcelor Mittal, de TSS El- Hadjar et du groupe Anabib.
Soulignant que ce boycott économique est sur le point de causer la faillite de leurs entreprises, la disparition d'une industrie et la mise au chômage de milliers de travailleurs, ces syndicats menacent même de venir protester dans la capitale et plus précisément devant le Palais du gouvernement si les autorités persistent dans cette logique. Ce boycott ne peut être motivé ni par des raisons techniques, ni par des raisons commerciales, rappellent‑ils. Pourtant, les entreprises algériennes, dont Sonatrach, préfèrent acheter leurs pipelines auprès de traders étrangers au détriment d’une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication de tubes en acier (lire).
Portail 