En Algérie, les gens sont en majorité plus ou moins dérangés, depuis leur accession à l'indépendance..., confisquée au demeurant. Pour preuve ils se sont donnés en exemple de la plus grave barbarie qu'ait connue le monde contemporain, en s'entretuant comme chacun sait durant toute la décennie 90. Signe des temps, aujourd'hui, dans le canard Le Soir un docteur en relations diplomatiques internationales, donc "un scientifique" ne connaissant néanmoins strictement rien à la question nucléaire, s'est permis de déclarer que le pays des dizaines de milliers d'égorgés au nom de l'islam serait capable de produire sa bombe, et dans moins de 4 ans encore. Du délire ! En fait, il n'y a rien d'étonnant d'entendre pareille ineptie de la bouche d'un soi-disant homme de science feignant d'ignorer que l'Algérie, qui survit par la grâce du ciel et du pétrole, n'est pas même capable de gérer les problèmes les plus élémentaires de la vie quotidienne, comme le lait, les patates, le pain, etc., avant de prétendre maîtriser des techniques aussi dangereuses que lourdes de conséquences comme celles liées à l'atome... Voici de quoi il est question...
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lesoirdalgerie.com - 19.12.2011
"Si l’Algérie a une réelle volonté pour fabriquer un armement nucléaire, elle le réalisera dans un délai qui ne dépasserait pas les 46 mois" , c’est ce qu’a déclaré hier le Dr Farid Benyahia, spécialiste en relations diplomatiques internationales.
L’Algérie possède, selon lui, les moyens financiers, le potentiel technologique et scientifique et les infrastructures nécessaires pour fabriquer l’armement nucléaire.
Cependant, souligne le spécialiste, la politique de l’Algérie est dirigée vers une démarche pacifique. « Nous avons une démarche pacifique certes mais il faut toujours se préparer à la guerre. Personne n’ose s’attaquer à une puissance qui possède un armement militaire fort », a souligné M. Benyahia qui est intervenu en marge d’une conférence débat organisée par le quotidien El Moudjahidsous le thème «la nanotechnologie et la guerre électronique». Il estime l’Algérie est exposée à de gros risques vu sa richesse et sa position géographie. Pour se protéger, dit-il, l’Algérie doit développer son économie et son système de défense.
Le conférencier rappellera que plusieurs avancées sont enregistrées dans le domaine des technologies de pointe. Pour développer sa recherche dans ce domaine « l’Algérie doit mettre en place une institution regroupant les compétences nationales afin de faire face aux grandes recherches », a-t-il préconisé. l’intervenant qui a parlé des nanotechnologies, a expliqué que cette technologie est actuellement l’une des disciplines où les techniques se développent le plus rapidement, avec de nombreuses applications prometteuses dans des domaines aussi variés que la médecine, l’énergie, l’industrie et la communication.
« Je suis convaincu que si nous ne nous attaquons pas dès aujourd’hui aux calculateurs nanotechnologiques utilisés sur le système d’information, et mettre en place les systèmes de défense de la guerre électronique, le jour où nous le ferons, ce sera inutile », a-t-il indiqué. Les nanotechnologies sont l'ensemble des théories et techniques permettant de produire et manipuler des objets minuscules à l'échelle du milliardième de mètre (le nanomètre). Les applications des nanotechnologies, souligne le conférencier, touchent actuellement les domaines militaire, médical et commercial.
S. A.
(http://www.lesoirdalgerie.com/pdf/2011/12/19122011.pdf)