C’est en pleine tempête provoquée par la loi Hortefeux sur l’immigration qu'aujourd'hui le musée sur l’histoire de l’immigration, destiné à mettre en lumière l’apport des étrangers à la France, a ouvert ses portes «
discrètement », comme le souligne la dépêche de l’AFP.
Le bâtiment qui l’abrite est de pur style art déco, construit à l’occasion de l’exposition coloniale de 1931. Il a servi de musée des colonies, puis de musée de la France d’outre-mer en 1935 et enfin de musée des Arts africains et océaniens.
Lors de son inauguration officielle «
très discrète », le musée n’ayant intéressé en vérité que la gauche et les associations, le gouvernement et ses démembrements ont préféré, il est vrai, faire profil bas et éviter toute approche des lieux.
Pourtant ce musée, voulu par l’ex président de droite Jacques Chirac, a été conçu pour être un lieu d’échanges et de témoignages.
Son exposition permanente appelée «
Repères » met notamment en perspective l’histoire collective et individuelle de deux siècles d’immigration en France. Par ses documents d’archives, images, œuvres d’art, objets de la vie quotidienne et témoignages visuels ou sonores, elle met en relief la contribution des immigrés dans l’essor de la France, ses avancées sociales, économiques et culturelles.
Au programme des prochaines semaines, figurent des expositions temporaires, à l’exemple de celle prévue du 16 octobre au 11 janvier, des réfugiés arméniens, entre 1917 et 1945.