Ifker
Nombre de messages : 132 Date d'inscription : 22/08/2009
| Sujet: Alassane Ouattara investi dans ses fonctions de président de Côte d'Ivoire Sam 21 Mai - 18:22 | |
| Devant une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, dont le président Sarkozy et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, Alassane Ouattara a prononcé cet après-midi son discours d’investiture qui a été longuement applaudi. Élu régulièrement depuis six mois, Ouattara a dû affronter par les armes son prédécesseur, Laurent Gbagbo, qui s'était obstiné à conserver le pouvoir avec la complicité du président de la Cour constitutionnelle et de la quasi-totalité de la hiérarchie militaire. L'éviction de cet adversaire quelque peu "dérangé mentalement" n'avait pu se réaliser d'ailleurs qu'avec le concours des forces armées onusiennes et françaises et sous la pression conjuguée des principales grandes puissances occidentales qui s'étaient solidarisées pour bloquer son administration aux double-plan financier et diplomatique. Tranchant donc avec ce borné prédécesseur ayant toujours préféré la division à l'unité, l'affrontement à la concorde, le président Ouattara a notamment insisté sur le devoir pressant de réconciliation, de fraternité, de retour à la paix et au travail pour assurer la croissance et le développement du pays. Pour lui, les premières préoccupations doivent viser à offrir des soins à tous, une éducation à la mesure des mutations que vit le monde et enfin une vie meilleure pour l'ensemble de ses compatriotes. Il a aussi mis l’accent sur le nécessaire rassemblement du peuple autour de la laïcité, seule garante de la fraternité, de la solidarité et de cette paix nécessaire et indispensable pour construire un avenir prometteur. Ouattara, se disant résolument tourné vers cet avenir, n’a pas prononcé une seule fois le nom de Gbagbo ni rappelé à aucun moment les obstacles dressés précisément par certains de ces dirigeants africains invités et présents dans la salle pour l’empêcher de faire valoir le droit que lui avaient conféré les suffrages populaires. Il a choisi de fermer la parenthèse sur l’ensemble de ces dérives, y compris celles des compagnons de Gbagbo, pour se projeter sur un autre plan, celui de se placer au service exclusif de son pays. | |
|