24 ou 48 heures seulement sont accordées aux 14 diplomates de Kadhafi en poste à Paris pour quitter le territoire français, indique une dépêche AFP.
Le ministère français des Affaires étrangères leur reproche "des comportements et activités non compatibles avec les résolutions de l'ONU pertinentes, et notamment la 1973, et contraires à la protection des populations civiles libyennes".
Nommés surtout par Kadhafi, ces diplomates ne sont plus en effet en odeur de sainteté à Paris qui reconnaît désormais le CNT comme seul représentant du peuple libyen.
En revanche, ne sont pas concernés par ces expulsions les ambassadeurs, Salah Zaren et Abdul Salam El-Galali, en poste respectivement à Paris et à l'Unesco (dont le siège est à Paris) qui s'étaient déclarés dès le 25 février du côté de la résistance libyenne, en démissionnant de leurs fonctions officielles.
À la même date d'ailleurs, l'ambassadeur français à Tripoli ainsi que le personnel de l'ambassade ont été rapatriés en France par avion militaire. Antoine Sivan, l'ambassadeur en cause a été juste après nommé auprès du CNT à Benghazi.