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 Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy

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2 participants
AuteurMessage
Kurt




Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 27/04/2010

Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy Empty
MessageSujet: Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy   Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy EmptyVen 6 Mai - 15:05

À un an de l'élection présidentielle en France, une foison de candidatures se déclare à gauche pour des primaires qui tardent à venir, pendant qu'à droite, où la majorité a déjà volé en éclats ces derniers mois, l'on commence à mesurer maintenant seulement les conséquences des dérives du mandat de Sarkozy. Plus gravement encore, par l'entêtement de ce dernier, malgré sa chute libre dans les sondages, à vouloir se maintenir comme candidat à un second mandat, l'UMP et surtout les partis satellites avec qui elle partage le pouvoir se sentent piégés et même emprisonnés dans un cercle infernal. Il n'est pas question pour eux d'envisager d'autre candidature que celle de Sarkozy ni même de primaires, au risque de ne pas pouvoir faire franchir à ce dernier la barrière du premier tour.
Aussi, les amis et soutiens d'hier commencent à prendre leurs distances. Borloo, qui catalyse de grands espoirs au centre, s'est déclaré lui-même candidat possible. Morin, autre cheville ouvrière du centre, qui n'a pas écarté l'éventualité de soumettre, lui aussi, sa candidature à ses pairs d'abord, ouvre un réquisitoire très violent, dans un ouvrage à paraître, contre Sarkozy qu'il rabaisse au niveau d'un gamin "capricieux", responsable d'un "gâchis"...
C'est ainsi en tout cas qu'un article du journal Le Figaro analyse une telle estocade dont voici le détail.

**********************************************************************************
Le Figaro.fr - 5.05.2011
par Thomas Vampouille

Dans un livre à paraître le 11 mai, l'ancien ministre de la Défense du gouvernement Fillon mène une charge violente contre le président de la République, qualifié de "brutal" et comparé à un "petit garçon capricieux". »

Il y a à peine six mois, il était son ministre de la Défense. Aujourd'hui, Hervé Morin passe à l'attaque sans concession contre le président Sarkozy. Dans un livre intitulé «Arrêtez de mépriser les Français», le président du Nouveau Centre critique très durement le style de Nicolas Sarkozy et fait l'inventaire de son quinquennat, entre «incohérence» et «gâchis».

Pour Hervé Morin, Nicolas Sarkozy «n'a jamais réussi à se glisser dans l'amidon de sa fonction». «Il a construit une représentation du pouvoir à son image : brutale, outrée, parfois indécente», écrit l'ancien ministre. Au fil des pages, il dénonce «un président qui confond volontarisme et annonce permanente», adepte d'une «stratégie du derviche tourneur», qui «s'adresse à des catégories ou à des clientèles sans souci de cohérence globale». «Nous sommes mal à l'aise lorsqu'il tape dix fois sur l'épaule de Barack Obama pour montrer qu'ils sont ‘copains'», poursuit l'auteur, qui évoque des comportements «de petit garçon capricieux».

L'ouverture, une «salade qui décore le fond de l'assiette»

Hervé Morin stigmatise par ailleurs des initiatives atour de la laïcité et de l'islam, «tous les dangereux débats exhumés ces derniers mois, ces stigmatisations répétées de boucs émissaires, ces convocations d'inutiles nostalgies». «Cette instrumentalisation de la religion pour tenter de reconquérir un électorat est insupportable et détestable», fustige-t-il. La politique d'ouverture du début du quinquennat «n'était qu'un alibi, en fait la salade qui décore le fond de l'assiette», de même que la diversité au gouvernement, poursuit-il. Quant au bouclier fiscal, que Nicolas Sarkozy vient de supprimer, il est qualifié d'«énorme erreur politique (...) un vrai échec et, pour la majorité, une machine à baffes». Finalement, à propos de ses trois années passées au gouvernement, Hervé Morin écrit qu'elles lui ont «souvent donné le tournis, et l'impression d'un grand gâchis».

À celui du chef de l'État, le centriste oppose le style de son premier ministre, François Fillon, dont «la pondération (...), le pesé de son expression rendent plus criant le manque de maîtrise de Nicolas Sarkozy.» «C'est pourquoi le rétablissement de la sobriété à la tête de l'État est un sujet clé pour restaurer la confiance entre le pouvoir et les Français». Au passage, il attribue au locataire de Matignon une critique amusée de Nicolas Sarkozy qui se vante de recevoir «un accueil formidable» chaque fois qu'il est dans la rue. François Fillon aurait déclaré : «En fait, il parlait de son dernier déplacement en province, où seuls les militants UMP ont le droit d'être au pied des barrières et où les manifestants sont bloqués loin des caméras».

Avocat déterminé d'une candidature centriste à la présidentielle de 2012, Hervé Morin publie son livre au moment où le Nouveau Centre s'apprête à constituer avec le Parti radical de Jean-Louis Borloo, également ancien ministre de Sarkozy, une «confédération des centres». Celle-ci aura vocation à présenter un candidat en 2012.

Avec Reuters
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Arthémis
Admin
Arthémis


Nombre de messages : 174
Date d'inscription : 17/03/2007

Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy Empty
MessageSujet: Re: Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy   Le réquisitoire acide de Morin contre les années Sarkozy EmptyDim 8 Mai - 0:02

Le Parisien.fr - 7.05.2011
Interview de Hervé Morin

Le Nouveau Centre réunit aujourd’hui à Versailles son conseil national. Objectif : voter la création d’une confédération centriste que doit rejoindre dans une semaine le Parti radical de Jean-Louis Borloo. Ce remake de l’UDF qui veut avoir son candidat en 2012 se cherche un nom. Ce pourrait être Pour une France juste. Mais les centristes devront aussi compter avec François Bayrou, qui n’entend pas abandonner le terrain à ses anciens amis ralliés à Nicolas Sarkozy depuis 2007.

Avez-vous renoncé à vous présenter en 2012 au profit de Jean-Louis Borloo ?

HERVÉ MORIN. Je reste déterminé à porter le message politique de ma famille. N’en déplaise à ceux qui voudraient une guerre Borloo-Morin : il n’y aura pas de combats personnels. Un ancien dirigeant de l’UDF disait : « Le pays passe avant le parti et le parti avant ma personne. » J’ai fait mienne cette devise. Les sondages lui sont plus favorables. Mais un sondage en mai ne fait pas l’opinion à l’automne. Le meilleur candidat est aussi le plus déterminé et le plus volontaire. Voyez François Hollande : je parie qu’il va gagner la primaire PS !

Samedi, vous allez plaider le rassemblement centriste et l’exigence d’une candidature en 2012. Doutez-vous de la détermination de Borloo ?

En 2007, lorsque nous avons créé le Nouveau Centre, le but était de retrouver le poids politique de l’UDF. Nous sommes l’ossature de la future confédération centriste, le parti le plus construit. C’est de notre responsabilité de rassembler. La candidature centriste est intimement liée au rassemblement de notre famille. Quinze à 20% de Français se reconnaissent dans la droite modérée. Ils ont le droit à cet engagement.

Donc si Borloo laisse tomber, vous y allez ?

Je ne suis pas le plan B de Jean-Louis. Je suis pleinement engagé.

N’est-il pas contradictoire de critiquer Nicolas Sarkozy comme vous le faites dans votre livre* et de dire par avance que vous vous rallierez à lui au second tour ?

L’alliance avec un parti de droite, ce n’est pas l’alliance avec le seul Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas parce que j’ai été quatre ans au gouvernement que je n’ai pas le droit d’en tirer les conséquences. Si son bilan apparaît aussi négativement aux Français, c’est que la forme a entaché le fond.

Vous dites que la confédération des centres sera « fenêtres grandes ouvertes ». Cela s’adresse-t-il aussi à François Bayrou ?

Je dis à François que cela ne peut se faire que dans la clarté politique. Pas dans la confusion qui empêche les électeurs de savoir quel sera le modèle d’alliance du second tour.

Pour Bayrou, le centre, c’est l’indépendance. Pas pour vous ?

L’indépendance, ce n’est pas la solitude, car, dans ce cas, on ne peut pas passer d’accord ni peser. On peut tout à fait revendiquer son appartenance à une coalition, ne plus vouloir être des supplétifs et même aspirer à devenir le parti majoritaire.

Les centristes de l’UMP n’ont pas l’air pressés de vous rejoindre. Qu’en pensez-vous ?

C’est pour leur permettre de venir que la confédération prévoit d’accueillir des « membres associés ». On peut comprendre qu’avant de se jeter à l’eau ils veuillent en tester la température… Ils la sentiront mieux à l’automne.

Les députés radicaux ne se bousculent pas non plus…

Rendez-vous lors du congrès radical le week-end prochain. Le fonctionnement de l’UMP a démontré aux centristes et aux libéraux que le schéma selon lequel ils pourraient faire vivre leurs idées dans un grand parti est une illusion. L’UMP redevient le RPR. Avant ou après la présidentielle, le paysage politique aura retrouvé ses deux droites. L’UMP dans sa configuration actuelle est une parenthèse qui s’achèvera en 2012!


* « Arrêtez de mépriser les Français » chez Flammarion.
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