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 Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures

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2 participants
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Mahmoud

Mahmoud


Nombre de messages : 260
Date d'inscription : 08/06/2007

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MessageSujet: Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures   Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures EmptyJeu 7 Avr - 21:44

Capital - Le 21/01/2011 à 11:45 - Mis à jour le 11/03/2011

Un mirage permanent. Malgré une croissance prévue de 3,8% en 2010, l’Algérie, faiblement endettée et richement dotée en ressources pétrolières et gazières, n’arrive pas à trouver la voie d’un développement équilibré. En cause : un Etat bureaucratique, une corruption galopante et des freins aux investissements étrangers. Une nouvelle série de mesures, adoptées en juil­let 2010, privilégient les entreprises locales plutôt que les firmes étrangères dans l’attribution des marchés publics, notamment dans le cadre du programme d’investissements de 286 milliards de dollars prévu entre 2010 et 2014.

Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures Aconom10

Les investisseurs boudent. Pour diversifier une économie dont 98% des recettes d’exportation reposent toujours sur les hydrocarbures, l’Etat veut reprendre les choses en main. Redressé au plan fiscal, le groupe de téléphonie égyptien Orascom subit des pressions pour revendre au gouvernement sa filiale algérienne de téléphonie mobile, Djezzy, qui compte 14 millions d’abonnés.

D’autres groupes étrangers, comme des banques françaises ou Renault et PSA, sont également menacés de renationalisation partielle. Résultat : les investisseurs internationaux boudent l’Algérie. Le groupe émirati Emaar, qui prévoyait de mobiliser 25 milliards de dollars sur des projets immobiliers, a ainsi fait machine arrière.

Assis sur plus de 100 milliards d’euros de réserves en devises, le président Abdelaziz Bouteflika, réélu avec 90% des voix en avril 2009, a promis notamment la construction de 2 millions de logements et d’une autoroute est-ouest, le relèvement des minima sociaux et des aides à l’agriculture. Malgré des progrès sensibles sur le plan scolaire et sanitaire, les Algériens peinent à y croire. Le chômage touche 25% des jeunes, le climat social se détériore, la pénurie de logements perdure, l’industrie et le tourisme restent à l’état embryonnaire.
© Capital

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Aharbal

Aharbal


Nombre de messages : 334
Date d'inscription : 27/05/2007

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MessageSujet: Re: Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures   Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures EmptyJeu 7 Avr - 21:53

À titre de comparaison, voici les données de Capital pour le Maroc. Elles sont intéressantes à plus d'un titre, l'Algérie voisine ayant un potentiel humain quasiment identique mais une manne pétrolière qu'elle livre à la prédation et aux gaspillages.
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Capital

Maroc : des investissements massifs dans les infrastructures

Algérie : toujours bien trop dépendante des hydrocarbures Maroc11

Une forêt de grues dans un pays en chantier. Malgré un léger ralentissement de sa croissance (4% en 2010 contre 5% en 2009), le Maroc, qui gère prudemment ses deniers, continue d’investir massivement dans son avenir. Le roi Mohammed VI a inauguré en juin près de Tanger un parc de 165 éoliennes, Dahr Saadane, le plus grand d’Afrique.

L’usine Renault, en cours de construction dans les environs de cette même ville, devrait assembler dès 2012 plus de 170.000 voitures par an, puis doubler rapidement sa production, entièrement destinée à l’exportation. Boosté par l’accord d’«association privilégiée» signé entre le Maroc et l’Union européenne en octobre 2008, le port de Tanger Med, modernisé, a déjà passé le cap des 10 millions de tonnes de fret au premier semestre 2010 (+76% sur un an).

Ailleurs, les infrastructures sont en plein essor. L’autoroute Marrakech-Agadir vient d’être inaugurée. Huit nouvelles plates-formes d’accueil des industriels sont en cours de création dans tout le pays. Une rocade doit désenclaver les montagnes du Rif. A Rabat, les travaux du tramway, d’une nouvelle cité et d’une future Technopolis se poursuivent. Sans compter le chantier du TGV Tanger-Casablanca, estimé à 2 milliards d’euros, et l’installation prévue de cinq grandes centrales solaires, qui coûteront 7 milliards d’euros.

Un développement incontestable. Cette course en avant soulève néanmoins la question de la répartition des richesses dans un pays où 32% de la population est toujours analphabète. Car le plan d’élimination des bidonvilles, qui prolifèrent de Casablanca à Marrakech, ne sera pas achevé comme prévu en 2012. Mais le doublement de la consommation électrique en dix ans et la progression régulière du revenu par habitant (4% par an), notamment grâce à la bonne tenue de l’agriculture, témoignent d’un développement incontestable. Symboles de l’émergence d’une classe moyenne avide de consommer, quinze supermarchés ont ouvert dans le royaume en 2010.
© Capital


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