Selon le journal algérien el-Khabar citant une source bien informée, l'Algérie, contactée ces derniers jours par voie diplomatique depuis Washington, à l'effet d'autoriser le survol de son espace aérien par des avions de la coalition provenant des bases militaires de France, du Royaume Uni et d'Espagne, lui a signifié son refus.
Les coalisés auraient exprimé leur souhait de faire traverser à leurs aéronefs militaires le Sahara algérien afin d'atteindre le territoire libyen par le sud pour y détruire les réserves d'armements, de sorte à les soustraire aux forces gouvernementales capables de les utiliser contre le peuple ou de les vendre à des terroristes islamistes de la région du Sahel en particulier.
Une telle demande ne pouvait en effet qu'être rejetée, Alger ayant déjà exprimé son opposition, lors de la réunion de la Ligue arabe, à l'intrusion de forces étrangères au-dessus du territoire libyen pour y imposer la zone d'exclusion aérienne retenue par la résolution 1973 du Conseil de sécurité.
Plus récemment encore, le ministère algérien des Affaires étrangères s'est prononcé pour un arrêt immédiat des frappes contre l'armée libyenne et un cessez-le-feu.