Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 10/04/2007
Sujet: Kadhafi réduit au silence Jeu 24 Mar - 20:25
Au cinquième jour des combats en Libye, la situation a considérablement progressé en faveur des insurgés, qui regagnent gaillardement du terrain. Les forces de la coalition achèvent de détruire ce que comptait Kadhafi comme forces aériennes, comme marine, D.C.A., arsenaux, bases de missiles ou de commandements et enfin comme réseaux de communication. Les avions alliés ont rasé même la base aérienne la plus lointaine au sud, Sebha, par laquelle transitaient les mercenaires en provenance d'Afrique subsaharienne.
Certes, les forces dites de résistance se font souvent laminer, l'adversaire n'hésitant pas à utiliser pour les réprimer des troupes aguerries appuyées par ce qui lui reste de moyens lourds encore valides, tels que les chars et les tanks. Violant de plus les règles de guerre internationalement établies, ces mêmes troupes échangent à l'approche des villes et villages leurs uniformes contre des vêtements civils pour se fondre traîtreusement parmi les populations, servir de têtes de ponts et surtout saboter les opérations conduites par leurs adversaires.
Certes aussi, sur le plan international, les divisions qui se font de plus en plus jour au sein notamment des pays dits de la coalition donnent quelques raisons d'espérer une issue favorable à Kadhafi et à ses séides, mais au moins toute chance de reprendre le dessus sur le terrain militaire demeure pour ces derniers totalement nulle désormais, d'autant que, faute de soutien aérien, de ravitaillement et de munitions, les troupes au sol se retrouveront bientôt figées sur leurs positions, tout mouvement pouvant signifier leur extermination immédiate.
Kadhafi ne se montre plus d'ailleurs pour haranguer ses maigres foules que l'on voit de moins en moins s'exposer à côté de son gîte pour lui servir de protection, une fois encore contre les lois de la guerre. De plus, enfin, le vent de démocratie qui souffle inexorablement à travers l'ensemble du monde arabe signifie pour lui l'étranglement à la manière de Ben Laden réduit à se terrer comme un pestiféré dans quelque grotte pakistanaise.
L'étau se referme donc irrésistiblement sur ce bédouin féodal et préhistorique qui aura asservi son peuple depuis maintenant 42 longues et pénibles années, tandis que se dessine une victoire douloureusement gagnée par le camp des résistants aspirant aux libertés et à la démocratie.