Les 10 stars les mieux payées d'Hollywood

Capital.fr - 11.02.2011
par Frédéric Cazenave et Thomas Le Bars

Les vedettes ne connaissent pas la crise. James Cameron, Johnny Depp, Leonardo DiCaprio... découvrez les 10 stars qui ont raflé la mise en 2010, selon le classement de Vanity Fair.

Si les recettes du box office américain ont stagné en 2010, les cachets des stars de cinéma continuent de progresser. Les 40 acteurs, réalisateurs et producteurs les mieux payés d'Hollywood ont empoché 1,4 milliard de dollars l'an dernier, selon le classement de Vanity Fair. Soit 10% de plus que l'année précédente.

Sur la première marche du podium, James Cameron a récolté pas moins de 257 millions de dollars, grâce à Avatar, plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma. Il écrase ainsi le numéro 1 de l'an dernier, son homologue Michael Bay, et ses 125 millions de dollars.

Pour réaliser ce palmarès, Vanity Fair a collecté des informations auprès de multiples agents, avocats et professionnels de l'industrie du cinéma. Le magazine n'a retenu que les revenus issus du septième art et des produits dérivés (DVD, goodies...), excluant de facto sponsors ou apparitions dans les séries télé.

A l'image des traders de Wall Street, les revenus des vedettes d'Hollywood dépendent de plus en plus de la réussite commerciale de leurs films. A titre d'exemple, Leonardo DiCaprio a touché 59 millions de dollars avec les seules retombées d'Inception, mais seulement 3 millions avec Shutter Island, qui a fait un flop.

Evidemment, cela n'empêche pas certains acteurs de négocier à l'avance des cachets de plusieurs dizaines de millions de dollars, comme Johnny Depp, qui a engrangé 40 millions pour tourner Pirates des Caraïbes 4, et fait ainsi partie des 10 stars les mieux payées d'Hollywood, à l'affiche dans ce diaporama.

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Les chiffres peuvent paraître effectivement exorbitants, quand on sait qu'ils représentent au total la rémunération de plus de 83 000 smicards sinon celle perçue par plus de 2000 smicards à raison de chaque vedette, en moyenne. Un tel rapport de 1 à 2000 ne peut manquer d'être considéré comme effectivement scandaleux dans les sociétés de consommation dites prétendument démocratiques du monde occidental.

Ce qui parait plus injuste encore est qu'une telle fortune collective a été régulièrement amassée aux dépens du contribuable égyptien en moins de temps par un seul homme du nom de Mubarak. La fortune de ce dernier, estimée entre 40 et 70 millions de dollars a été en effet accumulée en trente années de rapine à la tête de l'État égyptien.

La grosse différence est encore que les 40 vedettes ont produit, en contrepartie de leurs rétributions, des services qui ont généré sans nul doute 10 fois plus au moins de revenus ayant profité à la société et au fisc, quand l'ex despote, lui, piquait son argent à la société sans la moindre contrepartie. C'est cela que les Égyptiens, comme d'autres Arabes partout ailleurs doivent aujourd'hui méditer.