Alger a retenu la Corée du Sud comme partenaire pour amorcer son entrée dans l'énergie nucléaire civile. « Nous espérons recevoir de nouveau, le plus rapidement possible, mon homologue sud‑coréen pour signer un accord de coopération dans le domaine du nucléaire pacifique », a indiqué M. Medelci au cours d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères et du commerce extérieur de la République de Corée, M. Kim Sung Hwan, indique une dépêche de TSA.
Les Sud-Coréens sont impliqués en Algérie dans de nombreux secteurs économiques, plus particulièrement dans le domaine énergétique, mais aussi dans l'industrie et l'agriculture.
Quand bien même l'énergie nucléaire civile requiert désormais l'attention du monde entier en prévision de l'asséchement des énergies fossiles, il est douteux que l'Algérie y accède à court ou moyen terme, tant les pressions du lobby israélien sont toujours présentes sur la scène internationale.
D'autant plus que les relations algéro-iraniennes sont aujourd'hui assez bonnes et encourageantes, jamais Tel Aviv n'admettra qu'Alger s'ouvre à cette énergie du futur. Pour preuve, les déboires subis à plusieurs reprises par l'Algérie, suspectée de manière récurrente d'activer en secret dans le domaine du nucléaire, sont toujours présents dans les esprits, malgré l'absence de preuves concrètes.
Il faut en vérité avouer que les désordres permanents qui font la mauvaise renommée du pays font craindre une incapacité totale de maîtriser les conséquences incalculables au plan humain entourant le traitement de l'atome.