D'après les estimations de spécialistes qui ont enquêté sur sa fortune, Mubarak détiendrait entre 40 et 70 milliards de dollars comme biens immobiliers et fonds investis dans les principales capitales européennes comme Londres, Paris, Madrid, Genève, etc.
En Égypte déjà il contrôlerait un grand nombre d'hôtels luxueux de tourisme, des compagnies de téléphone, de constructions automobiles, de biens autres immobiliers, etc.
Il aurait commencé à constituer son magot du temps où il était ministre de l'aviation dans les années soixante-dix grâce aux généreuses rétrocommissions sur les achats d'armement à l'étranger qu'il percevait, comme il est de règle dans la totalité des régimes arabes.
On comprend à présent pourquoi, à 84 ans, il s'attache aussi solidement à son siège par crainte, bien sûr, de devoir rendre des comptes sur une fortune aussi colossale qui dépasse et de loin la plupart des budgets de pays africains.
Par comparaison aux grandes fortunes du monde, il est évident que Mubarak se classerait dans les tout premiers rangs, pendant que son peuple vit en majorité avec moins de deux dollars par jour et par individu.