La chute possible de Mubarak inquiète les capitales occidentales

Pour la cinquième journée consécutive les Égyptiens manifestent dans les principales villes du pays telles que Le Caire, Alexandrie, Suez, etc., pour réclamer non pas l'amélioration de leurs conditions de vie mais uniquement le départ de Mubarak, au pouvoir depuis 1981 et se préparant à céder son siège à Djamal, son fils. Le temps est venu pour lui de s'en aller, protestent-ils.

Malgré le couvre-feu instauré hier, les manifestants étaient des dizaines de milliers à braver de nuit les forces de police, n'hésitant pas à incendier les symboles du pouvoir, tels que le siège central du parti dominant, des commissariats de police, des véhicules de police et même de l'armée, etc. Ils s'en sont également pris à toutes les affiches montrant le portrait du raïs qu'ils ont arrachées ou brûlées à la barbe des policiers.