Au nord de Rio de Janeiro, au Brésil, à une centaine de kilomètres environ, des glissements de terrains et des coulées de boues destructeurs ont affecté, hier dans la nuit, les régions montagneuses, causant quelques 340 morts et des dizaines de disparus ou ensevelis.
Des maisons entières et des voitures ont été englouties sous ces coulées provoquées par des pluies torrentielles tombées la veille.
"Je pense que le nombre de morts est bien plus élevé que ce qui a été annoncé jusqu'à présent", estime Carlos Minc, secrétaire à l'environnement de l'État de Rio, cité par la chaîne de télévision Globo. "De nombreuses personnes sont mortes dans leur sommeil", a-t-il ajouté, rapporte une dépêche de l'AFP.
"Je n'avais vu cela qu'à la télévision, on aurait dit un film de terreur. Des maisons, des voitures étaient emportées par des torrents d'eau, c'était effrayant", raconte Angela de Teresopolis, une domestique de 55 ans.
Des milliers de personnes se sont retrouvées sans abri et des dizaines de ponts et de routes ont été détruits précisément à Teresopolis, où le téléphone et l'électricité sont coupés.
Ce n'est pas la première fois que cette région parsemée d'habitations de fortune est secouée par des coulées de boue. N'y vivent généralement que les familles pauvres.