Astali annonce, d'après une dépêche de TSA, que le projet de réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire de 153 km entre Tiaret et Saïda lui a été attribué pour un montant de 417 millions €, soit près de 550 millions $.
À cette fin, le groupe italien a formé avec l'entreprise algérienne publique Cosider un groupement pour prendre en charge cette opération à raison de 60 % pour le premier et 40 % pour la seconde.
Prévus à compter du début 2011, les travaux devront être achevés dans un délai de 30 mois.
Ledit contrat avait été souscrit par le groupement constitué par CRG Ltd (Chine) et Infrarail (Algérie) pour un montant extraordinairement plus élevé de 870 millions $ avant d'être annulé. Et c'est précisément ce qui démontre une fois de plus - les travaux étant strictement les mêmes - la part considérable prise par la corruption dans ces engrenages de marchés publics où les hauts fonctionnaires et les ministres s'attribuent des rétrocommissions considérables sur le dos du peuple.
L'on se pose en même temps la question de savoir quel rôle jouent exactement les entreprises nationales à travers leur association avec des entreprises étrangères dans des opérations ponctuelles comme celle-ci.
Faute hélas de transparence dans la gestion des biens publics, le régime en place peut s'estimer heureux d'avoir encore des beaux jours devant lui.