40 insurgés du Darfour ont été abattus dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces armées de Khartoum, rapportent les médias s'appuyant sur les déclarations de Sawarmi Khaled Saad, porte-parole de l'armée soudanaise.
Trois soldats soudanais ont été tués à cette occasion et 13 autres blessés, a ajouté Sawarmi.
Dimanche 19 décembre, le protocole d'accord élaboré entre l'armée de Khartoum et le groupe rebelle du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), activant au Darfour, n'a pu être paraphé par les deux parties, des litiges étant apparus sur certains points de son contenu.
La situation au Darfour qui inquiète la communauté internationale depuis 2003, à cause des millions de réfugiés et de déplacés fuyant le conflit, semble loin de trouver sa solution. Les réfugiés s'entassant dans des camps de toile vivent sous des conditions très critiques en matière d'hygiène, de soins et d'alimentation. De plus, des violences se greffent à la famine ambiante et aux maladies qui interpellent l'ONU.
L'attaque perpétrée enfin contre les rebelles du JEM n'a pour objet que de raviver les tensions déjà fortes sur le terrain mais aussi au plan international où les grandes puissances brandissent la nécessité d'un référendum pouvant déboucher sur l'éclatement du Soudan et l'émergence d'un nouvel État au Darfour.
avec Ria Novosti