L'effet domino se poursuit en Europe, où les effets de la crise financière sont des plus ravageurs.
Aussi, après la Grèce et l'Irlande, le Portugal donne a présent des signes patents d'effondrement.
Lourdement endetté, Lisbonne demande, pour rééquilibrer ses finances, entre 45 et 60 milliards d'euros, les marchés financiers devenant très sourcilleux pour soutenir ses crédits. Il doit d'ailleurs rembourser d'ici à 2013 quelques 26 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent des besoins immédiats d'environ 11 milliards.
La Banque centrale européenne, que cette situation affecte indirectement, a décidé d'acheter massivement des obligations portugaises pour tenter d'atténuer la pression exercée sur les finances portugaises.
Les autorités portugaises, tout en se proposant d'apporter quelques correctifs dans la gestion de leur dette publique, semblent surtout souffrir des effets de la récession sur leur économie.
Adossée sur celle de l'Espagne voisine, cette dernière risque d'entraîner, aux yeux de l'U.E., des conséquences encore plus graves, surtout si l'on sait que Madrid se trouve plombé depuis déjà deux ou trois ans par sa propre bulle immobilière.
avec La Tribune
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