Abou Hamza Abdel Kader, ressortissant algérien vivant en Mauritanie, a été jugé aujourd'hui par la cour criminelle de Nouakchott pour un curieux espionnage au profit des services italiens.
Il est accusé d'avoir "renseigné ces derniers à propos des étrangers, et tout particulièrement européens, convertis à l'islam, en indiquant leur parcours, les écoles coraniques qu'ils fréquentent et leurs projets futurs", indique une dépêche de l'AFP.
Il a été arrêté à la fin 2009 et a été condamné aujourd'hui à 2 ans de prison ferme au lieu des 10 ans requis par le parquet.
C'est à se demander quel intérêt auraient donc les Italiens à connaître ce type de renseignements, d'un côté, et, de l'autre, comment le condamné pouvait-il avoir accès à cette foule de renseignements disparates qu'il transmettait à ses employeurs.