Contre un peu plus de 266 000 véhicules neufs importés durant les 8 premiers mois de l'année 2009, c'est un peu moins de 220 000 qui ont été réceptionnés durant la même période de l'année en cours, soit une chute de 18 % environ, indique une dépêche de l'APS reprise par TSA.
La baisse attendue pour l'année pleine pourrait donc atteindre les 25 % par rapport à 2009.
Il faut y voir les conséquences directes des mesures drastiques imposées par l'État l'an dernier, en créant de nouvelles taxes, d'une part, et, d'autre part, en faisant suspendre par le système bancaire l'octroi de crédits aux ménages pour l'achat de véhicules.
Sur un autre plan, les routes du pays se révèlent de plus en plus étroites et insuffisantes pour ne pas étouffer sous l'apport continu de nouveaux véhicules. De plus, le nombre extraordinairement important et surtout croissant des accidents de la circulation impose un frein à l'extension trop rapide du parc automobile national.
Enfin, et c'est là une donnée que les consommateurs ne comprennent pas, les importations de véhicules, loin de favoriser l'économie nationale, contribuent au contraire à y porter gravement atteinte par les ponctions considérables en devises qu'elles exigent.