Le projet annoncé par le Premier ministre Ouyahia est en fait applicable en partie dès le 1er mars prochain et pour le reste à partir de 1er septembre.
Ce gros pavé jeté dans la mare semble indisposer les grosses entreprises tout particulièrement de l'automobile. Par l'entremise de cabinets spécialisés, ces dernières s'attellent d'ores et déjà à rechercher des associés locaux à intéresser à leur capital, puisqu'elles sont désormais soumises à l'obligation de compter des Algériens au nombre de leurs actionnaires, pour les activités qu'elles déploient en Algérie.
Selon toutsurlalgerie.com qui évoque ce dossier, ces cabinets se tournent tout particulièrement vers la clientèle du pouvoir, pour s'assurer des appuis pouvant servir plus tard pour les transferts de bénéfices, d'un côté, et, de l'autre, pour se prémunir des contrôles tatillons de leur comptabilité et donc tricher à leur guise sur les procédures de transferts.
Comme toujours, le régime algérien, chaque fois qu'il prend une décision à caractère économique, s'emploie donc à servir en premier sa propre clientèle et non les intérêts nationaux. Et l'on s'étonne ensuite que le peuple crie haro sur ses dirigeants au comportement antinational. C'est une chose, hélas, que les Algériens ont fini par connaître dans ses moindres recoins.