Selon l’AFP, 7 morts et un millier de blessés ont été dénombrés jusqu’ici à la suite du violent séisme qui a secoué Niigata, au centre du Japon, hier, à 1 h 13 GMT.
La secousse tellurique de 6.8 sur l’échelle de Richter, qui a ébranlé Tokyo et l’île principale de Honshu, n’a heureusement pas causé l’hécatombe que l’Algérie a enregistrée à Boumerdès, le 21 mai 2003, sous l’effet d’un séisme de magnitude sensiblement égal.
Des mini tsunamis d’une hauteur de 50 cm ont déferlé ensuite particulièrement sur le port de Kashiwazaki, une cité de 100000 habitants, causant la destruction de quelques 700 bâtiments. Ils ont été ponctués de quelques répliques telluriques, dont la plus forte a atteint 5.6 sur l’échelle de Richter.
Une dizaine de milliers d’habitants ont été privés dès lors de leur foyer. Les autorités les ont hébergés dans des salles de sports et autres abris provisoires, dans la préfecture de Niiagara.
L’incendie provoqué, enfin, au niveau d’une centrale nucléaire, a donné lieu à une légère fuite radioactive qui a contaminé l’eau environnante, sans toutefois susciter quelque grave inquiétude.