Nouveau séisme au Japon mais sans conséquence

Une nouvelle et très forte secousse tellurique a secoué ce matin le nord-est du Japon, sans créer de tsunami ni causer des morts et enfin sans en rien affecter surtout la problématique centrale de Fukushima, selon les informations d'agences. On enregistre en revanche quelques blessés, dont on ignore le nombre.

Elle s'est produite à une cinquantaine de kilomètres des côtes, avec une magnitude de 7,1 sur l'échelle de Richter. Ressentie jusqu'à 400 km alentour, y compris à Tokyo, où des immeubles et des habitations ont oscillé durant quelques dizaines de secondes, elle n'a provoqué que des coupures d'électricité dans certaines villes du pays.

Les populations ont été averties par la télévision, 30 secondes à 1 minute, avant le séisme, ce qui leur a permis de se mettre immédiatement à l'abri. Même le personnel activant sur le site de Fukushima a été évacué.

Il faut d'ailleurs espérer que les ingénieurs et techniciens travaillant d'arrache-pied au sauvetage de cette centrale parviennent à leur fin très vite, pour écarter tout risque d'explosion dont tout le monde appréhende avec tristesse les conséquences dévastatrices incalculables.

Un mois jour pour jour après le premier tremblement de terre suivi d'un tsunami, une nouvelle forte réplique, dont l'épicentre a été situé sur terre, dans le sud de la préfecture de Fukushima, a ébranlé encore une fois ce matin le nord-est du Japon.

De magnitude 7,1, comme la précédente, cette secousse a entraîné immédiatement une alerte au tsunami, alerte qui a été peu après levée, aucun signe de menace n'étant apparu.

Tepco, l'entreprise en charge de la centrale de Fukushima a procédé immédiatement à l'évacuation des ouvriers qui activaient sur le site.

Selon, enfin, l'agence de presse Kyodo, citée par l'AFP, aucun dégât n'a été signalé au niveau de la centrale.

Tokyo a été secoué par un nouveau tremblement de terre à 13 h 37 GMT aujourd'hui, annonce l'agence de météorologie japonaise.

De magnitude 6 sur l'échelle de Richter, il a été bien ressenti dans la préfecture de Chiba, à l'est de la capitale. Son épicentre était situé à proximité des côtes est, et son hypocentre à 70 kilomètres, mais il n'a provoqué ni victimes ni dégâts matériels importants.

L'on sait que l'archipel enregistre chaque année plus de 20 % des séismes les plus violents relevés dans le monde.

La dernière réplique s'ajoute aux centaines d'autres enregistrées depuis le 11 mars, date du premier et très fort séisme, accompagné d'un tsunami, qui a frappé le nord-est du Japon, causant 28 000 morts et disparus.