Dans le sillage des protestations émises par d'autres représentants de pays étrangers, la ministre de l’économie, de l’industrie, des transports et des technologies de Bavière a critiqué, dans une conférence de presse tenue hier à Alger, les dispositions de la Loi de Finances complémentaires pour 2010, en matière d'investissements.
Elle estime que la rigueur introduite en matière de contrôle des investissements étrangers en Algérie, et particulièrement l'exigence d'un partenariat local à hauteur de 51 %, n'ont d'autre effet que celui de rejeter hors du pays les investisseurs étrangers. " Les entreprises allemandes ont besoin d’un cadre totalement clair et transparent pour concrétiser leurs investissements ", a-t-elle souligné.
Elle explique la désaffection des entreprises allemandes en la matière par le fait que : "« La grande partie des entreprises de la Bavière sont de type familial et n’acceptent pas de céder le contrôle de leur investissement à un partenaire étranger ».
En conclusion, elle invite donc le gouvernement algérien à revoir le dispositif énoncé dans les deux LFC 2009 et 2010, dans le sens d'une plus large compréhension des objectifs animant les investisseurs étrangers.