D'après une information donnée par TSA, aujourd'hui, les députés en rupture de ban chez leurs anciennes formations politiques se proposeraient de fonder un nouveau parti qui les regrouperait. Il est vrai que leur position bancale à l'APN les prive de longue date déjà du droit de s'exprimer au même titre que leurs collègues des formations politiques représentées.
L'initiative, selon le site électronique, en reviendrait à Tarek Mira, ancien responsable des relations extérieures du RCD.
Des réunions constitutives auraient déjà eu lieu en secret et tout semble indiquer que les fondateurs de ce parti s'activent fébrilement à lui donner forme.
Autour de Mira il y aurait, bien sûr, comme anciens militants du RCD, Ali Brahimi, sans doute aussi Djamel Ferdjallah, Hamid Lounaouci et d'autres encore dont les noms ne sont pas révélés ; comme dissidents du FFS, Ali Rachedi, ancien ministre de l'Enseignement supérieur, et Hamid Ouazar. Quant aux anciens du PT, les noms des membres éventuels ne sont pas encore divulgués.
Sachant, enfin, le peu de dispositions du régime à rouvrir le champ pour de nouveaux partis politiques, particulièrement de l'opposition, il est évident que le projet ainsi concocté n'a vraiment aucune chance de voir le jour, d'autant que des formations autrement plus solides, constituées notamment dans la mouvance islamiste proche du pouvoir, n'ont pas elles-mêmes été agréées depuis des années en dépit des assurances réitérées qui leur avaient été faites lors de leur constitution. Ould Kablia a même rappelé, au lendemain de son installation en début d'année à la tête du ministère de l'Intérieur, que le champ politique se suffisait largement des partis en place.