Apparemment roulé lors de la souscription de son assurance décennale, un tailleur de pierre s'est acquitté de sa dette parvenue à échéance par un chèque en pierre d'un montant de 1030,76 €, rapporte une dépêche de l'AFP reprise par Le Figaro.
L'artisan a pris soin de se conformer strictement à la loi en y incorporant les mentions obligatoires contenues dans un chèque (noms du tireur et du bénéficiaire, montant, domiciliation bancaire, date et signature).
Il a transporté son encombrant chèque à bord d'une camionnette à l'adresse de l'assureur, au 6è arrondissement de Lyon, depuis Dardilly (Rhône), mais il n'a pu le livrer à son bénéficiaire, les bureaux ayant fermé plut tôt que prévu, sans doute pour ne pas se trouver obligés d'en accuser réception.
Le tailleur est reparti avec son chèque, en déclarant aux journalistes : "J'ai fait ce que j'avais à faire, mais ils ont fermé une heure plus tôt que l'horaire habituel. Maintenant, s'ils veulent leur chèque, qu'ils viennent le chercher".
La loi n'ayant pas stipulé expressément le type de support devant servir de chèque, l'artisan ne l'a donc pas enfreinte de quelque manière que ce soit, sauf que la banque domiciliataire risque de lui créer quelques ennuis, le titre de paiement ne pouvant pas trouver place dans une liasse ou un tiroir pour son archivage.