C’est donc demain que le principal complexe nucléaire de Yongbyon, en Corée du Nord, fermera ses portes, mettant ainsi un terme aux menaces que les Etats-Unis faisaient peser sur le pays, rangé par eux d’ailleurs parmi les "Etats-voyous".
Mohamed el-Baradei, directeur de l’AIEA, l’avait déjà annoncé, jeudi dernier, avec la visite attendue de 10 inspecteurs de l’agence, dès hier samedi, pour surveiller la fermeture du site.
Les USA en tirent une certaine satisfaction, à en croire le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack qui déclare dans un communiqué : "Nous saluons cette initiative et attendons la vérification et la surveillance de cette fermeture par l’équipe de l’AIEA qui est arrivée en Corée du Nord."
Celle-ci a ainsi respecté l’engagement pris à Pékin, le 13 février dernier, de "désactiver complètement ses programmes nucléaires". En échange, un premier chargement de fioul sud-coréen est déjà livré à Pyongyang, conformément aux clauses contractuelles de l’accord de Pékin.
Il restera, bien sûr, à convaincre les USA de la poursuite de ce désengagement nucléaire. Eux, qui considèrent que : "cette fermeture n’est que le premier pas", doivent certainement s’attendre à ce que les fermetures des autres complexes suivent.