12 ressortissants d'Afrique subsaharienne (3 Maliens, 3 Camerounais, 2 Sénégalais, 2 Ivoiriens, 1 Guinéen et 1 Gambien) auraient trouvé la mort en essayant de traverser le Sahara algérien, du côté de Tamanrasset, en venant du Mali, indique une dépêche d'aujourd'hui de l'AFP qui s'appuie sur la déclaration des deux rescapés.
C'est entre cette ville et la frontière algéro-malienne que le camion qui les transportait serait tombé en panne. Faute de nourriture et d'eau, des 14 passagers, 12 ont péri surtout de soif, en cette période extrêmement chaude dans la région. Seuls le chauffeur du véhicule et 1 migrant ont eu la vie sauve, dans les conditions que l'on ignore encore.
Traverser le Sahara hors des voies de communication établies et surtout goudronnées est toujours très périlleux, de nuit comme de jour, quelle que soit la saison. En été, la déshydratation guette inexorablement d'autant que les rares points d'eau ne se trouvent qu'exceptionnellement aux abords des routes. En hiver et surtout au printemps, les vents de sable permanents rendent la visibilité nulle d'un côté et, de l'autre, couvrent vite les routes, rendant toute orientation impossible, tout particulièrement quand le ciel est couvert. Aussi, les responsables de la sécurité préviennent-ils toujours des risques mortels pour les touristes notamment de tenter de traverser seuls des zones désertiques sans aide et surtout sans accompagnateurs capables de les dépanner ou de leur porter secours éventuellement.