Tandis que le mois de Ramadhan s'annonce pour demain, les ménages se font d'ores et déjà de gros soucis. Non seulement, il tombe en pleine saison chaude, donc difficile, mais il s'annonce surtout éprouvant au plan financier.
Comme d'habitude, faute d'État, les commerçants ont relevé tous les prix des produits alimentaires et plus particulièrement ceux des fruits et légumes, des viandes, des produits laitiers, etc., qui étaient déjà très élevés. A titre d'exemple, la viande de dinde qui coûtait moins de 400 DA le kilo il y a 2 mois se vend désormais plus de 720 DA.
Le gouvernement toujours impuissant à répondre aux craintes des ménages laisse faire, n'ayant rien prévu, comme toujours en pareil cas, pour tenter d'atténuer la pression s'exerçant sur les bourses des familles.
Pis, il a importé à grand renfort de publicité tapageuse aussi vaine qu'insensée de la viande de buffle d'Inde revendue, semble-t-il, au prix de 500 DA/kg alors que celle de veau, donc meilleure, habituellement offerte sur les étals se vend au prix de 490 à 550 DA.
Enfin, il croit décrocher la timbale en distribuant, pour la nième fois, des couffins aux nécessiteux, à travers tout le territoire national, donnant ainsi l'occasion à tous les rapaces qui fourmillent dans les mairies de se sucrer encore sur le dos du contribuable en prélevant leur dîme sur ces mêmes couffins.