Houhou
Nombre de messages : 243 Date d'inscription : 24/05/2007
| Sujet: Changer nos ampoules, une idée pas si lumineuse Lun 21 Juin - 18:55 | |
| Depuis un certain temps, les marchés sont inondés de lampes dites économiques. Leurs prix varient du simple au double, voire au triple, selon qu'elles proviennent de Chine ou d'Europe.
Sonelgaz, la compagnie locale qui distribue l'électricité, les commercialise à des prix relativement élevés mais sans rapport en tout cas avec ceux affichés en Europe. Les achète-t-elle en Chine ? Cela est possible, mais l'on ne saurait l'affirmer.
Quant à l'efficacité, à la durée, à la véritable économie de ces nouvelles lampes, il est difficile de s'en faire une idée précise, faute d'études et de statistiques correctes en la matière. Au final, les gens continuent plutôt d'utiliser les ampoules de l'ancien système, nettement moins chères, peut-être moins durables aussi, mais les plus courantes.
Le site Capital, dans un article spécialisé, revient en détail sur l'analyse de ce nouveau type de lampe. La conclusion qu'il en tire nous laisse quand même dans les nuages... Lisons-le.
***************************************************************************** Changer nos ampoules, une idée pas si lumineuseLes nouvelles lampes basse consommation, appelées à remplacer peu à peu nos vieilles loupiotes, sont-elles aussi rentables et écolos que le clament leurs fabricants ? Pas sûr… Eclairez notre lanterne, s’il vous plaît ! Depuis que Bruxelles a décidé de chasser des étals les bonnes vieilles lampes à incandescence – elles en seront totalement bannies le 1er septembre 2012 – acheter une ampoule est devenu un véritable casse-tête. Entre les degrés Kelvin, les indices de rendu de couleur, les équivalents watts, les lumens et les cycles d’allumage, plus personne n’y comprend rien – hormis les diplômés de Supélec. Plutôt ennuyeux, car ces nouveaux modèles coûtent tout de même entre quatre et trente fois plus cher qu’une incandescente classique. A priori, cette révolution du filament répond à un objectif louable : limiter les gaspillages d’énergie. Il faut savoir que les ampoules classiques transforment seulement 5% de l’électricité consommée en lumière – le reste s’évapore en chaleur. C’est ce rendement déplorable qui leur a valu d’être condamnées à mort par un règlement européen en vigueur depuis mars 2009. Sur ce plan, les nouveaux produits affichent des résultats bien meilleurs. Les plus économes ? Incontestablement les LED (light-emitting diode) ou diodes électroluminescentes, qui commencent à envahir nos rayons. A lumière égale, ces petites merveilles (de 8 à 60 euros l’unité) absorbent 90% d’énergie de moins qu’une ampoule Edison et elles ont une durée de vie théorique de quarante ans ! Le problème, c’est que leur puissance ne dépasse pas pour le moment 40 watts. Et qu’il n’existe encore aucune norme pour les encadrer, si bien que leurs performances restent invérifiables. «Cette technologie ne sera au point que dans trois ou quatre ans», concède le Syndicat de l’éclairage, qui regroupe la plupart des fabricants européens. Deuxième catégorie de lampe basse consommation, les halogènes «haute efficacité» de nouvelle génération (autour de 3,20 euros pour 100 watts). Désormais présentés comme des ampoules classiques (même forme de bulbe, même qualité de lumière), ils fonctionnent avec un filament tungstène, annoncent une durée de vie théorique de trois ans et permettent d’économiser entre 30 et 50% d’énergie. Pas mal. Mais pas encore assez au goût des fonctionnaires européens, qui ont décidé de chasser du marché les plus gourmands d’entre eux (classe C) en 2016. Voilà sans doute pourquoi les distributeurs préfèrent mettre en avant un troisième type de lampe, les fluocompactes (LFC), qui fonctionnent selon le principe de nos vieux néons. L’année dernière, il s’en est écoulé plus de 30 millions dans l’Hexagone (15 euros – hors promotion – pour un équivalent 100 watts à filament). Présentées comme la panacée par les principaux constructeurs (Philips, General Electric, Osram, Sylvania), elles consomment 80% de moins que nos vieilles loupiotes et peuvent dispenser une lumière moins blafarde qu’à leurs débuts. Mais cela ne les empêche pas de cumuler les défauts. Et de jouer parfois contre l’environnement, qu’elles sont censées préserver. Capital - http://www.capital.fr/art-de-vivre/conso/changer-nos-ampoules-une-idee-pas-si-lumineuse-507286 | |
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