Décidément, l'Eglise catholique reste toujours éclaboussée par les affaires de pédophilie qui accusent des prêtres un peu partout dans le monde.
Dernièrement, c'était aux Etats-Unis que la hiérarchie catholique a été pointée du doigt pour avoir couvert des actes contre nature commis par ses représentants sur des gamins. Aujourd'hui, c'est en Irlande que le scandale éclate au grand jour, en mettant directement en cause une succession d'archevêques qui ont manqué à leurs devoirs en protégeant des prêtres accusés de pédophilie.
L'homme qui dénonce un tel état de choses est même l'archevêque en place à Dublin, Diarmuid Martin, qui refuse de suivre ses prédécesseurs dans cette espèce d'omerta que s'impose l'Eglise ici ou là, de manière quasiment automatique et criminelle. Car, en passant, au pire, l'éponge sur des actes répréhensibles, les hauts représentants de l'Eglise se contentaient, au mieux, de muter les prêtres rendus coupables de ces débordements. Mais ils s'abstenaient, ce faisant, de mettre en garde les ouailles des localités qui reçoivent les prêtres concernés.
A n'en pas douter, si l'on constate de graves déperditions dans le monde catholique, la cause première est à rechercher, estiment les observateurs, dans ces violences inacceptables faites à des enfants qui, de plus, restent impunies au nom de la défense des intérêts corporatistes de l'Eglise.
Aussi, de semblables dénonciations, même quand elles sont accueillies favorablement par la haute hiérarchie, autrement dit la papauté, pèsent-elles négativement, en réalité, sur le devenir de leurs auteurs.