Un grave séisme a une nouvelle fois encore ébranlé les populations indonésiennes, causant jusqu'ici 1100 morts au moins recensés, pendant que les secouristes s'affairent à dégager péniblement 3 ou 4000 autres prisonniers pris au piège sous les décombres. Cette fois, à l'est de Sumatra, c'est la ville de Padang qui, mercredi dernier, a été fortement secouée par un séisme de magnitude 7,6 à l'échelle de Richter.
Malheureusement non doté de moyens de secours adéquats, le pays tarde à situer et dégager les personnes en nombre important coincées sous des amas de gravats, de poutres et de béton. Et les étrangers venus à son secours ne sont pas suffisamment nombreux pour couvrir toute la zone dévastée. Or, l'urgence est de dégager au plus vite les personnes encore vivantes, quand elles n'étouffent pas faute d'air ou en perdant tout leur sang. Des centaines de bâtiments se sont effondrés tels des châteaux de cartes, rapportent les médias. Le comble est que les tremblements ont duré plus de deux minutes, un temps suffisamment long pour déstabiliser toutes les formes de construction mêmes modernes.
De plus, avec le mauvais temps qui sévit dans la région, la boue qui se forme sur les routes parfois défoncées par les secousses telluriques, le manque de carburants qui bloque les automobiles au niveau des pompes à essence débordées, les chances de sauver les vies humaines s'amenuisent au fil des heures.
En attendant, les rescapés ont élu domicile sous les tentes dressées en hâte dans la rue, les jardins et les champs avoisinants. Ils commencent aussi à souffrir du manque de vivres et de médicaments.