Mahmoud
Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Medvedev répond aux provocations des Occidentaux Mer 15 Juil - 18:53 | |
| Obama, d'un côté, en visitant récemment à Moscou son collègue Medvedev, s'était fendu d'une remarque, à propos des territoires de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, qui n'est pas restée lettre morte dans l'esprit de son interlocuteur. Le président américain exprimait en sorte son désaccord quant au morcellement de la Géorgie. Il se disait pour l'intégrité territoriale de cette dernière. L'U.E., de l'autre, en signant le 13 juillet dernier l'accord de Nabucco, le fameux projet permettant à l'Europe d'assurer ses approvisionnements en gaz à partir des pays anciennement satellites de Moscou, voulait ainsi se passer du gaz russe. D'abord, les différends opposant Kiev et Moscou sur le passage de ce gaz à travers l'Ukraine ont eu pour effet immédiat l'hiver dernier de suspendre les livraisons. Kiev n'avait pas honoré ses factures et entendait bénéficier d'un prix privilégié pour ses propres consommations, ce que Moscou n'avait guère apprécié. Ensuite, le conflit géorgien de l'été dernier avait révélé à l'U.E., par les coups sanglants portés à Tbilissi lors de sa tentative de reprendre par la force ses deux provinces dissidentes, aujourd'hui indépendantes, que les Russes ne s'amusent guère sur les questions de défense nationale et de protection de leurs frontières. Ils ne pardonnent pas non plus aux Polonais et aux Tchèques la signature du contrat permettant aux USA d'installer une protection antimissile dite ABM aux frontières de leur territoire, menaçant ainsi directement la Russie. Pour bien montrer aux Européens comme aux USA que la décision prise l'an passé de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie n'était pas négociable, Medvedev s'est donc rendu lundi dernier dans ces nouveaux Etats pour leur témoigner de sa solidarité et leur apporter son soutien moral et financier ainsi que sa garantie qu'ils resteront libres et protégés sous la bannière de l'armée russe. C'est en sorte la manière bien personnelle du président russe de prouver, quitte à en offusquer les Occidentaux, qu'il n'est pas prêt de revenir sur la position de son pays qui a conclu les événements de l'été dernier, face à la Tbilissi. | |
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