Ouahiba
Nombre de messages : 227 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Robert Mc Namara, le sanguinaire du Viet Nam, s'en est allé Lun 6 Juil - 19:47 | |
| Robert Mc Namara, le tristement célèbre ministre de la Défense américain qui avait plongé le Viet Nam dans un bain de sang épouvantable, s'est éteint ce matin, à 93 ans, dans son lit. Lui, qui avait prôné la guerre totale contre des populations civiles que l'on massacrait par tous les moyens disponibles à l'époque, y compris le napalm, l'agent orange, etc., aura laissé son nom, à l'exemple de Bush, accolé à des atrocités immondes commises gratuitement et au grand jour au nom du pays le plus puissant mais en même temps le plus criminel des temps contemporains, les Etats-Unis d'Amérique. L'on sait que Lyndon Johnson, le président d'alors, se caractérisait surtout par sa muflerie et son inconscience, corrompu qu'il était par les puissances de l'argent et tout particulièrement par les industriels de l'armement qui avaient besoin de vendre leurs instruments de mort. Il avait cédé sous leur pression au besoin de prolonger cette guerre. Mais, pour d'autres considérations, Mc Namara, que l'on eût cru plus intelligent, cautionnait, lui, ces atrocités, au mépris des protestations du monde entier et de la morale la plus élémentaire. N'est-ce pas que le Viet Nam a défait du reste l'armée du "tigre en papier" au prix d'au moins 2 millions de morts ? Pour quelqu'un, enfin, qui a présidé aux destinées de la Banque mondiale juste après son limogeage du Pentagone, l'on retiendra surtout de Mc Namara cette note peu élogieuse : le vol du couvert qui lui avait été servi à Matignon, lors d'une visite officielle. En clair, l'anecdote dit que " McNamara vint à Paris avec le président Kennedy ; il fut reçu à dîner à Matignon par le Premier ministre Michel Debré ; madame Debré s'aperçut le lendemain que les couverts en vermeil, dont McNamara s'était servi, avaient disparu et les lui réclama ; celui-ci les restitua en disant qu'il avait l'habitude de prendre, en souvenir pour ses enfants, les couverts des maisons où il dînait", selon Libération du 16 septembre 2005. | |
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