Berlusconi, après avoir défrayé la chronique ces dernières semaines à propos de ses relations intimes avec des jeunettes - quatre fois plus jeunes que lui -, dans ses résidences côtières, fait l'objet, à présent, d'une enquête judiciaire pour abus de "vols gouvernementaux".
Le cavaliere aurait utilisé des vols aériens gouvernementaux pour transporter gratuitement des relations personnelles vers ses résidences privées. On cite notamment un chanteur avec lequel il est entré en affaires en 2003 et une danseuse de flamenco, qui auraient profité des largesses supportées par le contribuable.
L'intéressé nie, bien évidemment, l'existence d'abus et assure que ces accusations, non fondées pour lui, seront bientôt reléguées aux oubliettes de l'histoire. Il estime que ces attaques successives proviennent toutes du camp de gauche chassé du pouvoir.
Il n'est pas question, réplique-t-il, de démissionner. Il se dit même confiant en la victoire de son parti aux élections européennes, où, selon lui, il sera crédité de 43 à 45 % des suffrages d'électeurs.
Par contre, il n'apprécie guère une critique du
Times de Rupert Murchoch, qui a intitulé son éditorial qui lui est consacré : "
le masque du clown a glissé".