Barak Obama intervient en faveur des islamistes en matière de voile

En marge des principaux sujets politiques traités dans son discours du Caire, Barak Obama a critiqué sévèrement le gouvernement français pour sa politique d'exclusion du voile islamique.

Il a estimé que les autorités françaises n'ont pas qualité à exiger d'une femme islamique le port de vêtements ne répondant pas à leur propre culture. "Il est important pour les pays occidentaux d'éviter de gêner les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, et par exemple en dictant les vêtements qu'une femme doit porter", a-t-il lancé.

Le président américain va plus loin encore, en ajoutant : "on ne doit pas dissimuler l'hostilité envers une religion devant le faux semblant du libéralisme. Je sais qu'il y a un débat sur ce sujet. Je rejette les vues de certains en Occident qui estiment le fait que, en choisissant de couvrir ses cheveux, une femme a quelque chose d'inégalitaire".

Pour étayer son point de vue, il cite comme argument la décision prise par le gouvernement de son pays de traduire en justice ceux qui veulent dénier à la femme musulmane le droit de porter le voile.

De tels propos, prononcés par le leader du monde dit libre, vont certainement faire l'objet de commentaires en France comme dans toute l'Europe où cette question secoue effectivement les hommes politiques comme l'homme de la rue. Ils caressent dans le sens du poil aussi les revendications de plus en plus tonnantes des milieux islamistes qui poursuivent un but bien défini de par le monde : l'islamisation forcée de la société et de toute la société.

Aussi, il n'est pas sûr que la tranche dite conservatrice des principaux leaders de droite donne quelque résonance positive au souhait de Barak Obama.

Curieusement, le président Sarkozy s'est déclaré lui aussi pour la liberté du port du voile islamique. "Je suis totalement d'accord avec le discours du président Obama, y compris sur la question du voile", a-t-il déclaré, aujourd'hui, à Caen.

"En France une jeune fille qui veut porter le voile peut le faire. C'est sa liberté", a-t-il ajouté en émettant deux réserves liées au principe de laïcité constituant le socle de l'Etat français. "La première, c'est qu'au guichet des administrations, les fonctionnaires ne doivent pas avoir de signe visible de leur appartenance religieuse". La seconde tient, selon lui, à la liberté de décision revenant aux jeunes filles musulmanes. Il ne faut pas que leur famille ou leur entourage interfèrent dans ce libre choix, estime en substance Sarkozy, rappelant que la France est un pays "où l'on respecte la femme".

Sarkozy a, bien sûr, éludé la question du voile à l'école, réglée par la loi désormais en l'interdisant.