Un soldat américain tire sur ses camarades et en abat cinq d'entre eux

Folie meurtrière ou excès de stress, en tout cas le jeune Gi's, qui se trouvait en consultation au centre médical de la base militaire du Camp Liberty, près de l'aéroport international de Bagdad, a perdu les pédales.

Sans que l'on sache pourquoi, il a, ce matin même vers 10 heures, canardé froidement ses camarades pour en abattre cinq d'entre eux.

A côté des suicides enregistrés régulièrement parmi les militaires en poste en Afghanistan et en Irak, il est devenu courant de recenser des troufions décérébrés de ce type. Même après leur libération, les soldats américains ayant participé à des expéditions sanglantes sur les deux théâtres d'opérations se retrouvent souvent déconnectés de la réalité. Ils perdent le contrôle d'eux-mêmes, et deviennent des marginaux, quand ils ne se suicident pas. On évalue d'ailleurs à de nombreux milliers les cas de cette espèce.

Pour l'heure, les autorités militaires se contenteront d'enquêter et de faire leur rapport à présenter aux échelons supérieurs.